En savoir plus sur... Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma
Description
Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma représentent approximativement 8% des
tumeurs ovariennes et se développent au dépens des cellules appartenant aux tissus
de soutien des ovaires. Ces cellules participent non pas à la fonction reproductive
de l'ovaire mais à sa fonction hormonale, ce qui explique les dysfonctionnements
hormonaux associés à ces cancers.
Les tumeurs malignes rares se rapportant à cette catégorie sont principalement :
- les tumeurs de la granulosa
- les tumeurs à cellules de Sertoli-Leydig
- les gynandroblastomes
- les tumeurs à cellules stéroïdiennes sans autre précision.
Prise en charge
A l'heure actuelle, aucune recommandation thérapeutique spécifique s'appuyant sur
des essais thérapeutiques ne peut être préconisée.
70% de ces tumeurs sont localisées. C'est pourquoi la chirurgie représente l'arme
thérapeutique la plus importante. La stadification de même que l'ablation de l'utérus
et des ovaires s'imposent comme la base du traitement bien qu'aucune recommandation
précise ne peut être donnée quant à ses modalités. Cependant, la chirurgie peut
être conservatrice pour les femmes désireuses de grossesses.
Les tumeurs rares malignes de l'ovaire sont généralement sensibles à la chimiothérapie
qui donne de bons résultats, notamment en situation palliative.
Certaines tumeurs, comme les tumeurs germinales, obtiennent de très bons taux de
réponses dans le cadre de protocoles de chimiothérapie post-opératoire associant
plusieurs produits.
Quelques cas de longue survie sans maladie sont rapportés même en phase métastatique.
Surveillance
Dans tous les cas, une surveillance régulière est nécessaire. Ce suivi est basé
sur un examen clinique, des marqueurs et une imagerie par scanner, et échographie
endovaginale (en cas de traitement conservateur), tous les 3 à 6 mois les 5 premières
années, et une fois par an au-delà des 5 ans.
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